S’il est normal de ressentir de l’anxiété la veille d’un examen ou lorsque l’on se trouve face à un problème ponctuel, il arrive que ce sentiment prenne une importance injustifiée et handicapante.
L’anxiété est une réaction normale qui devient une maladie lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment. On parle alors de troubles anxieux, incompatibles avec la vie quotidienne.
L’anxiété peut prendre plusieurs formes : anxiété généralisée, phobies, troubles paniques ou troubles obsessifs compulsifs, les TOC. Les troubles anxieux s’expriment de très nombreuses manières selon l’histoire familiale et personnelle du patient, son hérédité, son imaginaire ou les causes des premiers épisodes d’anxiété.
L’anxiété peut être diffuse, persistante, irrationnelle et concerner la plupart des situations de la vie quotidienne. On parle alors d’anxiété généralisée. Cette angoisse impossible à contrôler est source de souffrance et rend impossible tout plaisir.
L’anxiété peut également se fixer sur une ou plusieurs situations très précises dont la présence va provoquer des symptômes intenses. Ce sont les troubles phobiques. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités.
Parfois, l’anxiété se concentre de manière intense sur une période très courte, quelques minutes à peine. Sans signe annonciateur, elle surgit violemment et provoque des symptômes qui peuvent simuler une crise aiguë de maladie cardiaque, pulmonaire ou neurologique. Ce sont les troubles paniques, également appelés attaque de panique ou crise d’angoisse.
L’anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.